Au Nigéria, Boko Haram, l’organisation terroriste la plus meurtière au monde, sème la cruauté.
Plus de 2 millions de civils contraints à la fuite, dans leur propre pays, ou au Niger, au Cameroun, au Tchad. Des milliers de personnes tuées, massacrées. Autant de témoignages insoutenables. Dans les camps qui les accueillent, les enfants souffrent de malnutrition. Les conditions de vie qu’ils subissent poussent certains à la dépression. Quand ils retournent enfin dans leurs familles, ils sont rejetés.
Leila Zerrougui, représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour les enfants et les conflits armés, s’est rendue sur place en janvier.
« J’ai été témoin du choc et de l’incrédulité des personnes face à la dévastation subie par leurs communautés. J’ai vu le traumatisme dans les yeux des enfants. L’ampleur de leur souffrance va au-delà de ce que je m’attendais à trouver. Les personnes que je ai rencontrées demandent et méritent une protection d’urgence. »
En réponse à la croissance de la violence, les chrétiens du Nigéria ont décidé de s’unir. Catholiques, protestants, anglicans et d’autres, tous unis dans une campagne contre Boko Haram. Samuel Dali, président de l’église des frères, pense que si les chrétiens ne s’unissent pas, la violence de Boko Haram se répandra dans tout le pays.
« La plupart du temps, nos frères du sud du Nigéria ne savent pas ce qui se passe dans le nord. Nous voulons que les églises du sud et d’ailleurs soient au courant de ces actes de terrorisme, pas seulement pour le sud, mais pour tout le pays, parce que ce qui affecte les chrétiens du nord du Nigéria, affecte le monde entier. »
Dans le cadre de cette campagne, les chrétiens ont signé un accord, détaillant tous les actes du groupe terroriste, espérant que le monde entier n’ignore plus la persécution des chrétiens.
M.C.
Source : Christian Post
Crédit photo : European Commission DG ECHO